Marie et Xavier, les détectives de Di&mark
débattent sur les filtres anti-spam.
Prêt, c’est parti.
Rien n’est moins sûr.
Quand on parle de spam, on pense immédiatement aux FILTRES, aux difficultés de sauter l’obstacle.
Ces filtres, ces blacklistages… donnent de nombreux tracas. Ils sont le lot de ceux qui travaillent sur des campagnes d’emailing. Ils nous font perdre beaucoup d’argent et nous les bannissons à tout jamais.
Chaque CANAL a ses avantages et ses inconvénients. Chaque période est remplie d’opportunités. Sachons les saisir.
Prenons tout d’abord le cas des campagnes d’emailing. L’email est le SOUVERAIN de la réactivité. Une petite heure après l’envoi de votre campagne, vous êtes déjà en mesure d’avoir une idée très PRÉCISE de son succès ou de son échec. C'est tout simplement fabuleux.
Continuons sur les avantages, vous bénéficiez de statistiques en temps réel. Certes, elles ne sont pas toujours fiables, comme nous l’avions vu dans un email précédent, mais elles ont au moins le mérite d’exister. Elles sont surtout précieuses dans une approche de SUIVI et de COMPARAISON de campagnes au cours du temps.
Poursuivons avec l’étude du postal. Il conserve, de beaux ATOUTS. Il est certes plus cher, mais il reste très rentable, pour ceux qui en connaissent toutes les facettes. Si ce canal n’était pas rentable, posons-nous la question suivante :
des sociétés purement Internet, comme Google, continueraient-elle à l’utiliser ?
Vous avez peut-être reçu un ou plusieurs courriers postaux de la part de Google, vous proposant 50 ou 75 Euros pour faire vos premiers pas dans des campagnes d’Adwords. Nous sommes certains que cela vous INTERPELLE de recevoir de la part d'un pure player de renom, des courriers postaux ?
Voyons l'opinion de Dan KENNEDY sur le sujet
Revenons maintenant à nos moutons, avec la problématique des
filtres. Donnons la parole à Monsieur Dan Kennedy. Intéressons-nous
à l'un de ses livres, « The Ultimate Sales Letter », dont la
première édition est parue en 1991. Il y a presque une génération. Cet
excellent ouvrage est une mine d’informations. Il nous parle
d’études menées par une des associations phares dans le domaine du
marketing aux États-Unis : la Direct Marketing Association (DMA).
En 1991, l’Internet commercial est au NIVEAU ZÉRO, même aux États-Unis. 1991 est la date de parution du livre, les études évoquées sont évidemment antérieures. Mais, laissons là ce point de détail.
Les études de la DMA tentaient alors d’identifier le pourcentage de courriers de « troisième classe », c'est-à-dire du COURRIER ÉCONOMIQUE de MASSE, non délivré par la poste américaine. La réponse manque de précision. L’association l’évalue alors entre 10 et 30%. Monsieur Kennedy pense que ces pourcentages sont largement sous-évalués. Nous vous laissons en juger par vous-mêmes.
Dans la suite de son livre, Monsieur Kennedy, nous détaille PLUSIEURS CAS parus dans la presse. Par exemple, le 18 novembre 1987, le Los Angeles Times, titre : "Un postier reconnu coupable de la destruction de COURRIERS PUBLICITAIRES". En avril 1989, en Floride, un autre magazine fait mention d’un postier et de près d’un demi-million de courriers publicitaires retrouvés à son domicile.
Ainsi, le phénomène de filtres sur les courriers publicitaires n’est pas récent.
AVANT, les FILTRES étaient le TRAVAIL d'êtres HUMAINS et non pas de logiciels : un postier, un CONCIERGE… qui en avaient assez de traiter du courrier qu’ils jugeaient eux-mêmes inutiles.
Ces filtres en chair et en os avaient le raisonnement suivant : personne ne réclamera jamais de la publicité. Aucun risque. Inutile de perdre son temps avec des BALIVERNES.
Ce qui était grave dans cette situation. Les émetteurs ou les destinataires finaux n'étaient pas au courant de cette situation. Aujourd'hui, au moins, nous connaissons l’existence des filtres et quelques-unes de leurs règles. La connaissance du problème, nous permet de rechercher continuellement des SOLUTIONS.
Nous entendons déjà vos plaintes. Vous allez nous rétorquer : en 2012, les filtres anti-spam rejettent approximativement 90% du volume d’emails envoyés. 90% et 30% ou 40% ce n’est pas pareil.
Oui, mais ?
En fait, les données du problème sont différentes. Le postal a des coûts très supérieurs à ceux de l’emailing. Nous savons aussi que les vrais spammeurs, les grands utilisent des FAILLES de sécurité pour router leurs messages. Le coût de leur envoi est quasiment NUL. Les emails frauduleux ont donc des taux sans commune mesure avec les messages frauduleux du postal. Il est donc logique que le taux d'aboutis soient significativement plus faible que celui du postal.
Pour réussir dans l’emailing, il reste toujours deux grandes étapes à surmonter.
La première : le destinataire doit RECEVOIR le message.
La seconde est toute aussi importante. Votre destinataire doit l'OUVRIR, le lire et accomplir l’action souhaitée, si elle existe.
Deux pré-requis incontournables persistent :
1. une liste ciblée,
2. un message pertinent avec une offre irrésistible
Les grands acteurs du marketing direct ont toujours déconseillé de constituer des listes à partir d’annuaires téléphoniques. POURQUOI ?
Parce que le ciblage est indispensable, autrement 95% de vos destinataires ne seront pas intéressés par votre offre. Vous écrivez en pure perte, à 95% de votre liste.
Concluons par cette citation de THUCYDIDE :
Les campagnes d’emailing présentent des nouveautés, mais les FONDAMENTAUX sont toujours aussi importants. Leur APPRENTISSAGE et leur PERFECTIONNEMENT restent une des clés pour parvenir au succès.
Dans la prochaine enquête, nous avons listé 7 erreurs de délivrabilité :
Découvrez si vous faites l'une de ces 7 ERREURS
Vous avez des questions sur cet article, sur l’emailing en général, des demandes spécifiques de conseil, d'audit ou un besoin d’envoi d’emails en nombre.
C’est très simple, vous avez deux solutions :
1. envoyer un email à Marie et Xavier,
2. nous joindre par téléphone au 01 43 80 03 76.
Nous aimons particulièrement, les problèmes complexes.
A très bientôt pour de nouvelles enquêtes passionnantes.
Marie et Xavier
Détectives Di&mark
Prêt, c’est parti.
Le filtrage du spam
Une nouveauté qui vient de l'emailing ?
Rien n’est moins sûr. Quand on parle de spam, on pense immédiatement aux FILTRES, aux difficultés de sauter l’obstacle.
Ces filtres, ces blacklistages… donnent de nombreux tracas. Ils sont le lot de ceux qui travaillent sur des campagnes d’emailing. Ils nous font perdre beaucoup d’argent et nous les bannissons à tout jamais.
Le temps du postal
Certains regrettent le temps du postal. Cette affirmation reste à nuancer.Chaque CANAL a ses avantages et ses inconvénients. Chaque période est remplie d’opportunités. Sachons les saisir.
Prenons tout d’abord le cas des campagnes d’emailing. L’email est le SOUVERAIN de la réactivité. Une petite heure après l’envoi de votre campagne, vous êtes déjà en mesure d’avoir une idée très PRÉCISE de son succès ou de son échec. C'est tout simplement fabuleux.
Continuons sur les avantages, vous bénéficiez de statistiques en temps réel. Certes, elles ne sont pas toujours fiables, comme nous l’avions vu dans un email précédent, mais elles ont au moins le mérite d’exister. Elles sont surtout précieuses dans une approche de SUIVI et de COMPARAISON de campagnes au cours du temps.
Poursuivons avec l’étude du postal. Il conserve, de beaux ATOUTS. Il est certes plus cher, mais il reste très rentable, pour ceux qui en connaissent toutes les facettes. Si ce canal n’était pas rentable, posons-nous la question suivante :
des sociétés purement Internet, comme Google, continueraient-elle à l’utiliser ?
Vous avez peut-être reçu un ou plusieurs courriers postaux de la part de Google, vous proposant 50 ou 75 Euros pour faire vos premiers pas dans des campagnes d’Adwords. Nous sommes certains que cela vous INTERPELLE de recevoir de la part d'un pure player de renom, des courriers postaux ?
Voyons l'opinion de Dan KENNEDY sur le sujet
Un grand marketeur américain
Revenons maintenant à nos moutons, avec la problématique des
filtres. Donnons la parole à Monsieur Dan Kennedy. Intéressons-nous
à l'un de ses livres, « The Ultimate Sales Letter », dont la
première édition est parue en 1991. Il y a presque une génération. Cet
excellent ouvrage est une mine d’informations. Il nous parle
d’études menées par une des associations phares dans le domaine du
marketing aux États-Unis : la Direct Marketing Association (DMA).En 1991, l’Internet commercial est au NIVEAU ZÉRO, même aux États-Unis. 1991 est la date de parution du livre, les études évoquées sont évidemment antérieures. Mais, laissons là ce point de détail.
Les études de la DMA tentaient alors d’identifier le pourcentage de courriers de « troisième classe », c'est-à-dire du COURRIER ÉCONOMIQUE de MASSE, non délivré par la poste américaine. La réponse manque de précision. L’association l’évalue alors entre 10 et 30%. Monsieur Kennedy pense que ces pourcentages sont largement sous-évalués. Nous vous laissons en juger par vous-mêmes.
Des filtres naturels
La bataille des pourcentages a peu d'intérêt. Seule, l’idée compte. Le postal a aussi ses filtres anti-courrier publicitaire.Dans la suite de son livre, Monsieur Kennedy, nous détaille PLUSIEURS CAS parus dans la presse. Par exemple, le 18 novembre 1987, le Los Angeles Times, titre : "Un postier reconnu coupable de la destruction de COURRIERS PUBLICITAIRES". En avril 1989, en Floride, un autre magazine fait mention d’un postier et de près d’un demi-million de courriers publicitaires retrouvés à son domicile.
Ainsi, le phénomène de filtres sur les courriers publicitaires n’est pas récent.
AVANT, les FILTRES étaient le TRAVAIL d'êtres HUMAINS et non pas de logiciels : un postier, un CONCIERGE… qui en avaient assez de traiter du courrier qu’ils jugeaient eux-mêmes inutiles.
Comment se faisait le tri ?
Le coût de l’affranchissement, les couleurs criardes et/ou les slogans présents sur les enveloppes … Ils construisaient leurs propres règles en matière de filtrage.Ces filtres en chair et en os avaient le raisonnement suivant : personne ne réclamera jamais de la publicité. Aucun risque. Inutile de perdre son temps avec des BALIVERNES.
Ce qui était grave dans cette situation. Les émetteurs ou les destinataires finaux n'étaient pas au courant de cette situation. Aujourd'hui, au moins, nous connaissons l’existence des filtres et quelques-unes de leurs règles. La connaissance du problème, nous permet de rechercher continuellement des SOLUTIONS.
Nous entendons déjà vos plaintes. Vous allez nous rétorquer : en 2012, les filtres anti-spam rejettent approximativement 90% du volume d’emails envoyés. 90% et 30% ou 40% ce n’est pas pareil.
Oui, mais ?
En fait, les données du problème sont différentes. Le postal a des coûts très supérieurs à ceux de l’emailing. Nous savons aussi que les vrais spammeurs, les grands utilisent des FAILLES de sécurité pour router leurs messages. Le coût de leur envoi est quasiment NUL. Les emails frauduleux ont donc des taux sans commune mesure avec les messages frauduleux du postal. Il est donc logique que le taux d'aboutis soient significativement plus faible que celui du postal.
Sachez sauter les obstacles
La barrière des filtres est le premier des obstacles. Il a toujours existé. Les filtres ne doivent pas être un PRÉTEXTE, pour expliquer nos mauvais résultats quand nous en avons.Pour réussir dans l’emailing, il reste toujours deux grandes étapes à surmonter.
La première : le destinataire doit RECEVOIR le message.
La seconde est toute aussi importante. Votre destinataire doit l'OUVRIR, le lire et accomplir l’action souhaitée, si elle existe.
Deux pré-requis incontournables persistent :
1. une liste ciblée,
2. un message pertinent avec une offre irrésistible
Conclusion
La correspondance entre le postal et les campagnes d’emailing ne s’arrêtent pas aux filtres. Il existe aussi des similitudes dans la constitution des LISTES.Les grands acteurs du marketing direct ont toujours déconseillé de constituer des listes à partir d’annuaires téléphoniques. POURQUOI ?
Parce que le ciblage est indispensable, autrement 95% de vos destinataires ne seront pas intéressés par votre offre. Vous écrivez en pure perte, à 95% de votre liste.
Concluons par cette citation de THUCYDIDE :
L’histoire est un perpétuel recommencement.
Les campagnes d’emailing présentent des nouveautés, mais les FONDAMENTAUX sont toujours aussi importants. Leur APPRENTISSAGE et leur PERFECTIONNEMENT restent une des clés pour parvenir au succès.
Dans la prochaine enquête, nous avons listé 7 erreurs de délivrabilité :
Découvrez si vous faites l'une de ces 7 ERREURS
Vous avez des questions sur cet article, sur l’emailing en général, des demandes spécifiques de conseil, d'audit ou un besoin d’envoi d’emails en nombre.
C’est très simple, vous avez deux solutions :
1. envoyer un email à Marie et Xavier,
2. nous joindre par téléphone au 01 43 80 03 76.
Nous aimons particulièrement, les problèmes complexes.
A très bientôt pour de nouvelles enquêtes passionnantes.
Marie et Xavier
Détectives Di&mark
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